Box d'Étincelle

« Toi ♥ »

Je me souviens encore de cette nuit là, comme si c'était la nuit dernière. Quelques heures à jamais gravées dans ma mémoire. Des heures d'attente, d'inquiétude, de craintes, d'espoir... C'est cette nuit là qu'est née Étincelle, la première pouliche de mon élevage. Ma première pouliche.
Cette nuit du moi d'avril était plutôt chaude, pour la saison. La lune, pleine, éclairait bien. Le ciel était sans nuage et on pouvait voir les étoiles briller. Alors que je dormais à points fermés, vers 2h du matin, mon téléphone se mit à sonner. Je sursautai, sortant de mon rêve et je répondis. Mon amie Axelle ne me laissa pas en placer une. Elle me dit que Cola Cao commençait à montrer les signes de la mise bas (agitation, se coucher et se relever...) et que je devais immédiatement me ramener au domaine. Suite à quoi, elle raccrocha. Parfaitement réveillée, je sautai hors de mon lit et j'enfilai un pantalon d'équitation, un tee-shirt et mes bottes puis j'attrapai mon blouson et je partis en direction du domaine de mon amie, aussi vite que mes jambes me le permettait. Un immense sourire flottait sur mes lèvres. J'arrivai une quinzaine de minutes plus tard au domaine de mon amie et je me dirigeai immédiatement vers les écuries, en courant malgré mon essoufflement. La naissance de mon poulain était pour cette nuit. J'étais heureuse. J'arrivai au box de Cola Cao et je trouvai Axelle en train de bander la queue de la jument.

"Salut ! Merci de m'avoir appelée !" dis-je à mon amie.

Un grand sourire passa sur mes lèvres. C'était maintenant. Maintenant que mon poulain allait naître. Les minutes passèrent. Longues. Lourdes. Puis, de petits sabots pointèrent sous la queue de Cola Cao. Je la caressai et je lui parlai doucement, pour l'encourager. Les minutes continuèrent à passer, mais plus rien. La jument avait des contractions très rapprochées, mais il fallait se rendre à l'évidence. Le poulain était coincé. Axelle téléphona rapidement au vétérinaire. Il répondit qu'il était trop loin et qu'il n'arriverait pas à temps. Il pensait que les antérieurs étaient mal dépliés. Il fallait tirer dessus au rythme des contractions. Sans réfléchir, je fis le tour de la jument et je saisis les boulets du poulain, et je tirai dessus, plus fortement lors des contractions. Je n'avais pas assez de force. Sans raccrocher, Axelle posa le téléphone à côté puis elle saisit un des deux antérieurs et elle tira, en même temps que moi. Nous sentîmes les antérieurs bouger puis, le poulain vînt. Cola Cao nous regarda, visiblement soulagée. Nous poussâmes un léger soupir de soulagement. Elle, puisque c'était une pouliche, commença à respirer, ce qui me réjouit, de même qu'Axelle. Nous nous regardâmes. C'était une victoire.

"Tu vas l'appeler comment ?" me demanda mon amie.

"Étincelle." répondis-je doucement.

Quand elle eut retrouvé assez d'énergie, Cola Cao se mit à lécher la petite pouliche, pour la sécher. Elle était d'une superbe couleur isabelle. Je m'émerveillais devant elle. Axelle et moi sortîmes du box et nous refermâmes la porte. Nous restâmes cependant, pour observer la pouliche et sa maman. Quelques minutes plus tard, la pouliche tenta de se dresser sur ses longues jambes, toutes fines. Elle paraissait extrêmement fragile. Je souris. Elle tomba plusieurs fois puis elle finit par réussir, une fois que Cola Cao lui eut montré l'exemple en se levant. Puis elle chercha les mamelles et, après avoir comiquement terminé dans la queue de sa mère, elle finit par trouver le bon endroit. Elle but à longues gorgées...

_________________6 mois plus tard_______________

Ma pouliche venait d'être sevrée et avait rejoint mon domaine. Aujourd'hui dans un grand box, entourée de mes autres chevaux, il allait falloir lui apprendre le respect, le pansage et le port du licol, ainsi qu'à me suivre en longe. Vu son caractère, ça n'allait pas être une mince affaire, mais j'étais prête à relever le défi. J'avais décidé de commencer dès aujourd'hui. J'allai la voir et je rentrai dans son box, le refermant derrière moi. Je m'accroupis et, après m'avoir regardé, la pouliche vînt vers moi sans hésiter. Ces 6 derniers mois, depuis sa naissance, je lui avais rendu visite presque tous les jours et j'avais développé un lien fort avec elle. Même si elle rechignait parfois à me donner ses membres, je pouvais la toucher partout sans problème, et elle me suivait comme un petit chien. Bien sûr, ça dépendait de son humeur mais les trois quart du temps, elle me laissait faire. J'avais pris une brosse douce pour voir comment elle réagirait à la brosse. Je la lui tendis et elle la sentit, curieuse de savoir ce que c'était. Quand elle eut estimé qu'il n'y avait aucun danger, elle s'en désintéressa. Je la caressai puis je passai tout doucement la brosse sur son encolure. Elle tressaillit et recula précipitamment. Puis elle revînt et sentit à nouveau la brosse douce. Puis elle me regarda, les yeux remplis d'incertitude. L'air de dire : c'était quoi ça ?

"Du calme, ma belle, du calme." murmurai-je à la pouliche.

A ce moment là, son voisin, Kélios, passa le nez entre les barreaux qui séparaient les deux boxes. Je me levai et j'allai caressé Kélios puis je passai la brosse par les barreaux et, sous le regard attentif de la pouliche, je passai la brosse sur le chanfrein de Kélios qui resta immobile. Si son voisin se laissa faire, ça n'était pas dangereux. Du coup, elle s'approcha de moi. Je repassai tout doucement la brosse douce sur son encolure. Elle tressaillit mais ne bougea pas.

"C'est bien !" lui dis-je joyeusement.

Je lui donnai un bonbon à la menthe. Puis je passai doucement la brosse sur tout son corps. Elle tressaillit plusieurs fois mais ne se déroba pas, observant chacun de mes mouvements. J'allai tout doucement et avec énormément de douceur. Quand j'eus fini, j'attrapai chacun de ses membres à tour de rôle, pour l'habituer à me donner ses pieds quand je les demandai. Je lui donnai un morceau de pain et je lui fis un gros câlin avant de quitter son box.

« On continue »

J'arrivai au box d'Étincelle, ma petite pouliche arabe isabelle. Tout juste âgée de 6 mois, elle déjà était magnifique. Je rentrai dans son box et je fermai la porte derrière moi. Immédiatement, la petite pouliche s'intéressa à moi. Elle m'examina plusieurs minutes. Je m'accroupis et elle vînt me voir. Je la laissai me sentir sans bouger, puis je la caressai doucement.

"Salut ma belle ! Comment ça va ?" fis-je à la pouliche.

Elle mordilla gentiment la manche de mon t-shirt, ce qui me fit sourire. Je la caressai puis je posai le sac de pansage d'Étincelle ainsi que son licol et sa longe par terre, à côté de moi. La pouliche isabelle me regarda curieusement puis sentit le sac et le licol tour à tour. Je la laissai faire avec patience, examinant ses mouvements et ses réactions. Finalement, elle s'en désintéressa. Je me mis à tourner autour d'elle, en passant la main sur tout son corps pour l'habituer au toucher et à la manipulation. Je laissai glisser ma main de son épaule droite jusqu'à son boulet puis je pris son antérieur, commençant ainsi à l'habituer à me donner les pieds. Avec bonne volonté, elle se laissa faire mais elle me regarda curieusement avec l'air de dire "Pourquoi tu fais ça ?". Je la félicitai puis je recommençai plusieurs fois, avec les quatre membres. Elle se demandait pourquoi je faisais ça mais lorsqu'elle eut compris, elle me donna les pieds à la demande.

"Tu fais ça pour la récompense, je me trompe ?" fis-je à la pouliche en souriant.

Je la caressai longuement. Je sortis la brosse douce du sac de pansage. Je la lui tendis et elle la sentit. Je la posai tout doucement sur son chanfrein. Elle sursauta et recula précipitamment. Je la rassurai en lui parlant doucement. Heureusement, j'aperçus mon ami Kélios qui venait, comme la dernière fois, de passer son nez à travers les barreaux. Je le laissai me sentir puis je le caressai gentiment. Puis je passai la brosse douce sur son chanfrein. Étincelle observa mon geste et la réaction de Kélios, qui se contenta de s'ébrouer. Ce qui surpris la pouliche. Elle s'approcha en hésitant un peu. Je lui tendis à nouveau la brosse. Son regard passa de la brosse à moi puis à Kélios. Je passai à nouveau la brosse douce sur le chanfrein de l'étalon alezan. Puis je la posai doucement sur celui de la pouliche. Elle tressaillit mais ne bougea pas. Je la félicitai. Je passai tout doucement la brosse sur tout son corps, manière de l'y habituer. Elle tressaillit plusieurs fois mais elle ne bougea pas. Je la caressai et je lui parlai pratiquement tout le temps. Quand j'eus terminé de la brosser, je rangeai la brosse et je pris le licol. Je le lui tendis et elle le sentit plusieurs minutes. Je le passai doucement sur tout son corps. Elle n'en avait pas peur, c'était un bon signe. Je le lui passai doucement. J'attachai la boucle avant qu'elle ne se rende compte que je le lui avais passé. Elle secoua fortement la tête avant de se mettre bouger comme une folle, à se cabrer et à ruer en secouant la tête dans tous les sens possibles. Je m'appuyai contre la porte et je la regardais faire, en souriant. Kélios aussi semblait particulièrement intéressé par les cabrioles de sa jeune voisine. Quand elle eut fini, elle se mit à marcher tranquillement dans son box, toujours en secouant la tête par moment. Puis elle me regarda d'un regard qui semblait dire "C'est quoi ça ? Pourquoi est-ce que tu me l'a mis ?". Lorsqu'elle se fut calmé, j'attachai la longe au licol. Surprise, Étincelle s'immobilisa. Je la caressai puis je tirai très légèrement sur la longe. Elle ne bougea pas. Je sortis du box, ne tenant plus la longe que par le bout. Comme je laissai la porte ouverte, Étincelle sortit d'elle même du box. Je la caressai et je la félicitai. Puis je me mis à marcher. Curieuse, Étincelle me suivit, sans s'occuper de la longe. Quand nous fûmes dans la cour, elle commença à trotter à côté de moi mais, quand elle me passa devant, je m'arrêtai. La longe se tendit et, quand elle sentit une résistance, la petite pouliche isabelle stoppa net. Elle tourna sa fine tête vers moi. Je tirai très doucement sur la longe, pour qu'elle revienne vers moi. Dès qu'elle fit un pas, je cédai immédiatement et je la félicitai. Je recommençai plusieurs fois. Au bout d'un moment, je me mis à marcher, exerçant une légère pression sur la longe pour qu'elle me suive. Ce qu'elle fit, ayant compris qu'il fallait suivre. Je la fis tourner plusieurs fois dans la cour, m'arrêtant et repartant plusieurs fois. Je changeai aussi souvent de direction. Finalement, quand elle eut bien compris le truc, je la ramenai dans son box. Elle quitta l'extérieur à regret mais elle me suivit. Je lui enlevai le licol et la longe et je lui donnai une carotte, en plusieurs morceaux. Elle la mangea avec plaisir. Je lui fis un gros câlin, un bisou puis je la laissai tranquille, donnant au passage un morceau de carotte à Kélios pour sa patience. Je fermai la porte avec soin derrière moi.

« Nous ♥ »

Après avoir amené Millow, ma nouvelle jument, au domaine et m'être occupée d'elle, je décidai de continuer le débourrage d'Étincelle, une de mes deux pouliches, la petite isabelle. Lorsque je rentrai dans son box, elle s'intéressa immédiatement à moi. J'avais apporté une brosse douce ainsi qu'un licol et une longe.

"Alors ma grande, comment tu vas ?" fis-je à la petite pouliche.

Elle me regarda, puis, avec un peu d'hésitation, elle sentit la main que je lui tendais. Je pus la caresser. Elle s'intéressa ensuite à ce que j'avais apporté. Elle sentit tour à tour la brosse, le licol et la longe. Avec patience, je la laissai tout examiner. Je me levai et je marchai un peu dans le box. Immédiatement, l'attention d'Étincelle se fixa sur moi, et elle m'observa. Puis elle me rejoignit au trot, pour mordiller la manche de mon tee-shirt. Je souris et je caressai la petite tête de la pouliche. Puis je pris la brosse douce, je la lui tendis et je la laissai à nouveau examiner l'objet. Puis avec douceur, je la passai sur son encolure. Elle sembla se souvenir de ce que j'avais fait avec ça la dernière fois et elle se mit de profil, ce qui m'étonna. Je passai tout doucement la brosse douce sur tout son corps, puis je fis pareil de l'autre côté. J'étais toujours surprise, d'autant que Kélios avait quitté mon domaine et n'était plus là pour que je montre à la pouliche à quoi ça servait. Apparemment, elle se souvenait de l'utilité de la brosse. Ou du moins qu'on la passait sur son corps. Pendant tout le brossage, elle me regarda avec curiosité et examina mes faits et gestes. Je félicitai la pouliche pour sa bonne volonté. Avec douceur, je posai la brosse et je pris le licol. Une fois de plus, je laissai, avec patience, la pouliche examiner l'objet. Puis je posai la longe et je mis le licol à la pouliche. J'attachai la boucle avant qu'elle comprenne. Puis je la lâchai et je reculai un peu. Étincelle secoua la tête, puis trotta et galopa dans le box, lançant des ruades. Puis elle recommença à secouer la tête. J'avais reculé et maintenant, j'étais appuyée contre la porte du box (que j'avais fermée derrière moi) et j'observai la pouliche. Elle finit par se calmer et me regarda. En souriant, je lui donnai un morceau de carotte et je la félicitai.

"Tu vois, c'est pas si terrible un licol, si ?" fis-je à la pouliche isabelle.

Elle me regarda malicieusement. Je fixai la longe au licol et je laissai Étincelle, qui avait recommencé à secouer la tête. Je reculai puis je fis une légère tension sur la longe. Étincelle sembla se souvenir et avança d'un pas. Immédiatement, je relâchais la longe et je la félicitai. Puis je recommençai, plusieurs fois. Lorsqu'Étincelle eut compris ce que j'attendais elle, elle obéit à la moindre tension de la longe. Je la félicitai à chaque fois. Je décidai de l'emmener faire un tour dehors. J'ouvris la porte du box et je recommençai l'exercice. Étincelle me suivit sans problème et elle regarda partout avec curiosité, ne se préoccupant plus ni du licol, ni de la longe, ni de moi. Dans la cour, elle gambada joyeusement autour de moi. Je l'emmenai dans l'herbe. Elle en prit un peu dans sa bouche et la mangea, puis elle recommença à gambader de plus belle, ce qui me faisait sourire. Au bout d'un moment, je la ramenai à son box et je lui retirai le licol et la longe. Je lui pris doucement les quatre membres, qu'elle me donna sans problème. Elle avait retenu la leçon de la dernière fois visiblement. Je la félicitai. Je lui donnai une carotte, en plusieurs morceaux, puis après une dernière caresse, je laissai la pouliche tranquille. Je récupérai la brosse, le licol et la longe puis je refermai la porte du box derrière moi et je ramenai le matériel à la sellerie.

« Débourrage »

J'arrivai très tôt au Domaine d'Éternel, et je décidai de commencer ma journée par Étincelle, ma pouliche. Enfin, elle venait d'avoir trois ans, et il était temps que je commence son débourrage. Je me rendis donc à la sellerie, où je pris le matériel d'Étincelle, puis je me rendis au box de la magnifique isabelle. Elle m'accueillit d'un hennissement joyeux, visiblement de bonne humeur, et contente de me voir. En souriant, je tendis ma main vers les naseaux de la jeune jument puis, je la caressai.

"Alors ma belle, comment ça va ? Prête à commencer ton débourrage ?" fis-je à la belle isabelle.

Elle me regarda, les yeux brillants puis elle recula un peu quand je rentrai dans son box. J'examinai ma jument d'un oeil critique. Puis j'entrepris de faire son pansage. Comme s elle sentait que tout aller changer, elle se tint parfaitement immobile. Je lui passai l'étrille, le bouchon et la brosse douce. Puis je démêlai sa crinière et sa queue avec du démêlant et une brosse à crins. Je nettoyais ses yeux et ses naseaux avec une éponge puis je lui curai les pieds. Je passai le licol à Étincelle puis j'y fixai la longe. J'attrapai le matériel dont j'aurai besoin, puis je conduisis Étincelle au rond de longe.

_________________Rond de longe_________________

Cette première séance s'était assez bien passée. Je ramenai Étincelle dans son box et je lui retirai selle, amortisseur et tapis, puis filet. La belle isabelle se secoua puis me regarda, dans l'espoir d'une friandise. Je souris puis je lui tendis un morceau de pain, qu'elle mangea avec grand plaisir. Je fis son pansage. Je l'étrillai, la bouchonnai et je lui passai la brosse douce. Je nettoyais ses yeux et ses naseaux avec une éponge puis je démêlai sa crinière et sa queue. J'y passai le bouchon pour enlever un maximum de sable. Je lui curai les pieds et je les lui graissai. Puis je donnai une pomme à la belle isabelle, qui n'attendait que ça. Je la caressai un long moment puis je décidai de la laisser tranquille. Je lui fis un bisou sur le nez puis je fermai la porte du box derrière moi, avant de ramener le matériel à la sellerie.

« On continue »

Après mes cours, je me rendis au Domaine d'Éternel. J'allai dans la sellerie et j'y déposai mon sac de cours, puis je déjeunai rapidement, avec un sandwich, un paquet de chips et une bouteille d'eau. Très équilibré non ? Je choisis de m'occuper d'Étincelle, dont il fallait continuer le débourrage. Je pris ses affaires puis je me rendis au box de la belle arabe isabelle. Elle m'accueillit avec un hennissement joyeux. Je caressai sa fine tête puis j'ouvris la porte du box.

"Alors princesse, comment tu vas aujourd'hui ? Prête pour la suite de ton débourrage ?" fis-je à la jeune jument.

Je caressai son encolure et je m'aperçus qu'elle avait une tique sur le poitrail. Je l'enlevai, en prenant soin d'enlever également la tête, puis je tuai la bestiole, pour l'empêcher de piquer à nouveau ma jument. J'attrapai une étrille en caoutchouc, que je passai sur les parties charnues du corps d'Étincelle pour enlever le plus gros de la saleté. Je lui passai ensuite le bouchon, pour enlever le reste des saletés puis je lustrai la robe à l'aide de la brosse douce. Immobile, Étincelle semblait apprécier mes soins. Néanmoins, je sentais la jeune jument bouillir d'énergie, et je voyais les efforts qu'elle faisait pour ne pas caracoler et pour rester immobile. Je démêlai sa crinière et sa queue avec une brosse à crins et du démêlant, en me dépêchant un peu, pour éviter que l'arabe isabelle ne s'impatiente trop, puis je nettoyais ses yeux et ses naseaux. Je terminai par lui curer les pieds. Je lui mis son licol, j'y fixai la longe puis, après avoir pris le matériel, je conduisis la belle au rond de longe.

_____________Rond de longe_____________

Après la séance de débourrage, je ramenai la jeune folle dans son box. Elle était relativement tranquille et elle mâchonnait son mors. Elle commençait à s'y habituer. Je la caressai puis je retirai la selle et le tapis de selle, avant d'enlever le filet. La jument s'approcha de moi, quêtant une caresse. Je m'empressai de la caresser, ce qu'elle apprécia. Je la grattai derrière les oreilles, je savais qu'elle adorait ça. Pour mieux apprécier la grattouille, la jeune jument étendit son encolure. Je souris, puis j'entrepris de panser la jument isabelle. Je l'étrillai, je la bouchonnai et je lui passai la brosse douce. Je nettoyais ses yeux et ses naseaux avec une éponge puis je démêlai sa crinière et sa queue. Je terminai par le curage de pieds. Elle me les donna sans aucune difficulté et me les laissa jusqu'à ce que j'ai terminé. C'était la première fois qu'elle ne me les enlevait pas une seule fois. Je la caressai en la félicitant puis je lui donnait une carotte et une pomme, qu'elle mangea avec un plaisir plus qu'évident. Je lui fit un bisous entre les naseaux puis, après une dernière caresse, je quittai son box, refermant la porte derrière moi. Je récupérai le matériel puis j'allai le ranger à la sellerie.

« Suite débourrage »

Ce matin là, je décidai de commencer par la suite du débourrage d'Étincelle. Je me rendis au Domaine d'Éternel et je me dirigeai immédiatement vers les écuries. Je saluai chacun de mes chevaux puis je me rendis à la sellerie, où je pris le matériel d'Étincelle, avant d'aller jusqu'à son box. Les oreilles pointées en avant et la tête par dessus la porte de son box, la jeune jument isabelle semblait contente. Je lui tendis ma main puis je lui caressai le chanfrein. J'ouvris la porte de son box puis j'y rentrai, poussant un peu la jument en arrière pour ne pas qu'elle sorte. Elle résista un peu puis céda. Je la caressai en souriant. Je caressai son encolure puis j'entrepris de faire son pansage. Comme j'avais demandé aux palefreniers de la mettre au paddock l'après-midi d'hier, elle était couverte de boue séchée, d'herbe, de chardons... Enfin bref, j'allai passer un temps fou à m'occuper d'elle. Je pris l'étrille américaine et je la passai sur les parties charnues de la jument, pour enlever un maximum de boue séchée. Je pris ensuite le bouchon pour enlever le reste des saletés, mais je dus passer plusieurs fois sur les membres pour enlever toute la boue séchée et les saletés. Elle n'avait vraiment pas fait semblant !

"Tu pourrais être un peu plus propre quand tu vas au pré, tu ne crois pas ?" fis-je à la jument.

Suite à cette phrase, je m'attaquai à la crinière. J'enlevai les chardons un à un puis je démêlai chaque mèche, enlevant les autres saletés au passage. J'y passai un long moment. Puis ce fut au tour de la queue. La aussi, j'y passai un temps fou, mais il n'était pas question que j'arrête avant d'avoir terminé. Je nettoyais ses yeux et ses naseaux avec soin et elle s'immobilisa pour me faciliter la tâche. Visiblement, elle appréciait que je la rende propre. Je la caressai puis je lui curai les pieds, en faisant attention à la fourchette, invisible sous toutes les saletés. Heureusement que je connaissais bien les pieds des chevaux ! Lorsque j'eus fini, Étincelle était presque niquel. Presque, car la boue séchée avait laissé de la poussière dans ses poils. Je passai le licol à la belle jument isabelle puis j'y fixai la longe, avant d'attraper le matériel dont je me servirai pour la séance et de conduire Étincelle au manège pour la suite de son débourrage.

__________________Manège___________________

Je rentrai Étincelle dans son box. Elle était tranquille, et ne semblait pas du tout traumatisée par la séance. Je la rentrai et je retirai selle et tapis de selle. Je lui enlevai ensuite le filet puis je lui passai un coup de brosse rapide et je lui curai les pieds. Je passai rapidement le bouchon sur sa crinière et sa queue pour enlever le sable puis je donnai un morceau de pain à la belle jument isabelle, qui le mangea avec un plaisir évident. Je la caressai longuement puis, après un gros câlin et un bisou sur le nez, je la laissai tranquille. Je refermai la porte derrière moi puis je ramenai le matériel à la sellerie.

« Première balade : avec des amies »

Une bonne balade, ça fait du bien à tout le monde. Avec Étincelle, il était temps qu'on fasse notre première balade. La jument isabelle serait contente, curieuse comme elle était. J'espérai simplement que son imagination ne la conduirait pas à me mettre par terre, comme elle aimait le faire. J'avais choisi de partir en balade avec des amies, ce qui enjoindrait peut être ma jument pur sang arabe isabelle à se tenir tranquille, où au moins, à rester maîtrisable.
En arrivant à son box avec le matériel, j'entrepris de faire son pansage. Je l'étrillai, je la bouchonnai et je lui passai la brosse douce. Je nettoyai ses yeux et ses naseaux avec une éponge, puis je démêlai sa crinière et sa queue avec une brosse à crins. Je terminai par le curage de pied. Je lui mis rapidement son filet et j'attachai la sous-gorge et la muserolle. Je lui mis des guêtres, des cloches et des protège-boulets. Puis, je lui mis un tapis de selle, un amortisseur puis une selle, et je sanglai. Je descendis les étriers puis je me saisis de ma bombe et de mes gants, afin de ne pas être en retard au rendez-vous fixé avec mes amies.

_______________Balade entre amies________________

Après la balade, nous rentrâmes. Elle s'était bien passée, aussi étais-je contente. Étincelle, bien que parfois un peu compliquée, avait été plus agréable que je ne le pensai, hormis quelques petits incidents. Je lui retirai la selle, l'amortisseur et le tapis, puis je lui enlevai les guêtres, les cloches et les protège-boulets. Je terminai par lui retirer le filet. Je lui fis un bon pansage et je frottai ses jambes avec des copeaux pour les sécher un peu, avant de passer la brosse pour les enlever. Je lui donnai une carotte, une pomme, puis après une longue séance de caresses et de grattouilles, je la laissai tranquille. Je ramenai le matériel à la sellerie.