Box de Virgule

• Toi & moi , une deuxème fois.


Il est vrai que depuis quelques temps, je ne m’étais pas tellement occupée de Virgule. Je n’avais pas trouvé l’occasion de venir le voir. Je voulais créer une certaine relation avec mon poney, et ne pas venir ne facilitait pas la tâche. Mais maintenant, j’étais là et je comptais bien passer un long moment avec lui ! Je ne me faisais pour autant aucune illusion sur ce qui allait se passer : malgré mes paroles et mes efforts,Virgule ne m’accorderait même pas un regard et je lui passerais le licol après plusieurs essais. S’ensuivraient un dénigrement de ma personne, sauf pour coucher les oreilles où me fusiller du regard. C’était aussi simple que cela. Et tout démarra comme je l’avais prédit, l’étalon ne m’adressa réellement aucun regard, mais je réussi à l’attraper en à peine deux essais ! Virgule était tellement pressé de sortir du box –allez savoir pourquoi-, que je crus bien qu’il allait m’écraser. Par réflexe, je levais ma main pour me protéger. A mon grand étonnement, l’étalon s’arrêta puis recula au fond du box, nerveux. Il se trouvait encore avec le licol et la longe, mais dès que je m’approchai, il secouait la tête. Lui avais-je fait peur? " Hey , doucement Virgule , je ne te ferai rien tu sais !'.

Convaincue que je ne pourrais qu’aggraver la situation en l’attrapant maintenant, je sortis une carotte de ma poche et restais à la porte, la main tendue. Virgule me regardait d’un air méfiant et je le voyais qui essayant de tendre l’encolure pour attraper ma friandise sans s’approcher. Peine perdue, j’étais bien trop loin ! Le temps me parus très long, même si j’avais toute l’après-midi devant moi, mais finalement, Virgule s’approcha d’un pas. Il essaya à nouveau d’attraper la carotte mais voyant que c’était toujours impossible, il se décida encore à avancer d’un petit pas, puis il s’arrêta. J’attendis encore un peu, me demandait s’il allait continue, mais Virgule ne bougeait plus. Cela devait être à moi de faire un pas peut-être ? C’est ce que je fis sans plus attendre, tout doucement. L’étalon secoua la tête, renâcla, gratta le sol, et d’autres choses, mais ne bougea pas. Dès que je fus assez proche, je lui donnai la carotte et attrapai le licol. " Làà...".


Ce n’était qu’un murmure pour le rassurer, même si j’essayais autant de me rassurer, voire plus. J’entrepris de sortir Virgule du box, ne sachant pas trop comment il allait réagir. A ma grande satisfaction, il marqua une faible hésitation que je balayais par une pression sur la longe et quelques paroles douces. Dès que je l’eus accroché, je le caressai abondamment, contente de voir que nous avions surmonté ce petit incident. Virgule n’en avait rien à faire de mes caresses, cela se voyait parfaitement, mais je me disais que cela pourrait peut être nous aider. Je finis par arrêter de le flatter, pour me concentrer sur son brossage. Je sortis un bouchon pour le nettoyer. Mais j’avais acquis une certaine technique et je pus lui enlever pas mal de sa poussière. Ensuite, je lui nettoyai les crins. La queue ne posait aucun problème, mais dès que je m’occupai de la crinière près de ses oreilles, il relevait la tête et renâclait. Il me fallut beaucoup de patience, de paroles douces et de caresse pour faire les quelques millimètres qui restaient. Certes, les bâcler n’aurait eu aucun incident sur Virgule, mais je voulais lui montrer que je n’avais aucune mauvaise intention et pour cela, je devais parfois insister. Pour finir, je lui curai les sabots. Ca non plus ce n’était pas une mince affaire, Virgule semblait avoir complètement oublié comment on donnait le pied. " Eh bah virgulinou ? ".


Pour monter à Virgule ce que j’attendais de lui, je fis glisser ma main du haut de son membre vers le boulet, exerçant en même temps une légère pression avec l’épaule pour qu’il lève le pied. Ensuite je l’attrapai. Au départ, Virgule essayait de le reposer, mais je tenais fermement. Je curai les quatre sabots de cette manière, toujours patiente. Ne pas s’énerver, tout lui réapprendre.Pour finir, je partis chercher mes protections poney, que j’avais acheté la semaine dernière exprès pour lui. Ca aussi, ce ne fut pas facile : dès que je voulais les scratcher, il levait le sabot. Mais je réussi à lui mettre les quatre au bon de cinq bonnes minutes. Pour le récompenser, je lui donnai un des bonbons de ma poche et le caressai. Puis je le détachai et sorti pour le laisser se défouler un peu dans le rond de longe. La sortie des écuries amena un peu de gaieté : Virgule n’étant pas habitué aux protections, il marchait comme un canard, étonné par ces choses qui lui collaient aux
membres !


Rond de longe


Et voilà notre première séance de terminée, enfin si on peut appeler ca une séance. J’étais partie pour laisser Virgule se défouler, mais il n’a pas beaucoup bougé, et j’ai mis un long moment à le rattraper. Enfin, je pense que cette séance nous a été bénéfique. Après tout, comme au box, il a fait quelques pas vers moi et j’ai fait le reste. Un jour, peut-être que nous irons ensemble l’un vers l’autre ? Mais tout ceci n’est peut-être qu’un rêve de jeune fille, qui se croit comme dans ces films où les chevaux et leurs propriétaires ont une relation particulière, basée sur la confiance et tout le tralala. Pourtant, l’espoir fait vivre dit-on. Pourtant, maintenant, ce n’est pas de l’espoir dont Virgule a besoin, mais qu’on s’occupe de lui. Certes, il ne s’est pas roulé, mais du sable à volé, et je vais devoir le lui enlevé.Dès que nous sommes rentrés, j’attache donc Virgule en face du box puis je lui enlève les protections. L’étalon lève la jambe dès que j’ai enlevé les protections, comme s’il voulait vérifier que ces petites choses ne l’ont pas estropié. Je rigole devant sa façon de faire. On dirait un jeune poulain qui n’a encore jamais mis de protections. Mais ne l’ai-t-il pas un peu, au vue de son passé ? Je crois que oui. Après avoir rangée mes protections, je prends le bouchon et commence à nettoyer Virgule. L’étalon n’est pas très sale et j’ai rapidement fini. Je lui démêle ensuite les crins, avec toujours le même problème près de ses oreilles. Mais ma patience triomphe encore et je peux passer à la dernière étape : les sabots !


Je mets quelques bonbons dans ma poche, en prévision, puis m’approche d’un de ses antérieurs, le cure pied à la main. Virgule me regarde, comme à chacun de mes mouvements. Doucement, je descends la main tout en faisant une petite pression sur son épaule. Dès qu’il a levé le pied, je l’attrape et commence à le curer. L’étalon le bouge beaucoup au début mais finit par se calmer comme je ne lâche pas et je peux finir de le nettoyer. Je fais de même pour les trois autres sabots. Quand tout est terminé, je lui donne les bonbons de ma poche tout en le félicitant de la voix. Avec le temps, il comprendra ce que j’attends de lui et je pourrai lui curer les sabots sans problème. En attendant, on reprend tout comme sur un poulain. Je prends ensuite une pelle pour retourner le copeau de son box. Maintenant certaine que je n’ai rien oublié, je détache Virgule et le ramène au box. Après lui avoir enlevé le licol, je sors rapidement du box. Virgule n’attends pas longtemps pour me tourner le dos et ce n’est que dès que je suis éloignée qu’il s’en va voir à sa mangeoire si le grain est arrivé. Je finis de ranger mon licol puis reprends la voiture, comptant revenir rapidement.



Finie !

• Bou de chou .


«  Day night, it's all linked. Whether day or night I suffer much, even in my dreams ... It's awful? This is not reality, reality tristre. My daily life has strength, it becomes a habit ... The habit is gradually undergoing any, has to shout for help, but each time is the same: nobody hears, nobody DOES hear, welcome to my life ».



…     Clap, clap , clap. Mes pas résonnent sur le béton fraichement refait. Je soupire . Ce luxe m'insuporte. J'aime le simple , oui , j'aime le bordel oui... Bon … Le luxe c'est pas si mal mais a force c'est etouffant. En plus je doit allez voir cet idiot qu'à engager mon père.. Pff , comme si sa suffisait pas. Maintenant attention on a un VETERINAIRE personnel … Putin , sa s'en le faut , sa sens le lèche , j'aime pas sa. Mon père insiste il veut que nos chevaux aient le top du top. Bah franchement , pas obligés d'engager ces idiots , il suffit d'un peu d'amour et d'envie de réussir. Ah oui et le pire .. LE PIRE ! My god ! J'ai 2 coatch personnel , des coatch ! Non la c'est de trop , je les aient aperçus et mon dieu... Bien habillé , l'air strict. La bonne femme un chignon serré a vomir et le mec droit comme un piquet. Se serait-il coincé quelque chose dans les fesses ? C'est a croire. Ah et puis ce matin j'apprend que j'en ai un 3 em , bah voyons.. Pathétique ! Un pour le saut , un pour le dressage et un pour je ne sais trop quoi : PATHETIQUE ! Comme si j'avait besoin de cela ! Aujourd'hui donc , j'ai pas envie de monter , j'ai pas envie de voir la geule d'un de ces idiots en costard. Aujourd'hui je traine juste dans les écuries pénarde. «     On ne dit plus bonjour ?  ». Je reconnais la voie de Samuel , je me retourne souriante. On papote un instant ah je suis contente de le voir , je lui parle de mes soucis et de mes 3 cons de coatch , PATHETIQUE ! «    Heu.. Bah en fait , ton père ma engagé comme … 3 eme coatch comme tu le dit .. Je doit t'aider a … - éclat de rire – dévellopez ta philosophie a l'égard de la noble monture qu'est le cheval , d'après ton père mot par mot ! En bref , je suis ton groom.  ».


Mon père est con. Je vais le descendre. Il m'avait parlé d'un coatch ! Pas d'un groom ! Et a mon service en plus ! Pas que cela ne me déplaise mais bon... Je demande «    Attend... Si tu est mon... Groom personnel.. ? Qui s'occupe de l'écurie ?  ». Alors il sourie. Oh purée ce sourire je l'aime j'ai envie de l'embrasser , roh ! Je me retient... «     Ah bah sa … ! Ton père ..Enfin ta famille a l'air de roulé sur l'or en ce moment.. J'ai appris que vous avez engagez un véto ! Et ne t'inquiète pas pour l'écurie , il y a maintenant un palfrenier dit << chef >> et 3 autres bah.. Normaux ? ..   ». Je ne peut m'empêcher de rire , il est drole. Soudain , un claquement de sabots se fait entendre. Samuel regarde dans la direction du bruit : Virgule.   Je rie , il arrive vers nous tout content au petit trot. Samuel se met devant moi , paumes écartés , geste de protection. Il prononçe Ohhh puis le poney s'arrête. Je ne peut m'empêcher de rougir comme une pauvre idiote que je suis. Alors , le garçon me demande «      En t'en que groom , il est de mon devoir de t'aider a décrasser ce … Cette .. Saletée pleine de microbe sur patte , allez ZOU !    ». Je rie puis avant même d'avoir dit quoi que ce soit , le poon's se retrouve attaché en longe. Je ne peut alors m'empêcher de rire. Il nous regarde d'un air effaré. Allez savoir pourquoi ? Samuel me tend la longe. Je la prend délicatement entre mes doigts puis conduit le poney a l'aire d'attache. A l'exterieur. A la seconde ou nous sortons , un courant d'air glacial parcourt l'air. Je me renfrogne dans mes épaules et claque des dents. J'attache le poney a l'aire de pansage. Là , Samuel arrive . Oh , il a changer. Il a maintenant une grosse doudoune rose flashies. Je ne peut m'empêcher de rire. Il tient dans sa main droite une boite de pansage , une doudoune verte pomme. Et dans l'autre une couverture , une bride et un tapis.


Il arrive vers moi et me passe la doudoune ridicule. Malgrès cela je la met. Froid et honte je préfère de loin la honte ! Samuel me lance une étrille. Lui et moi nous mettons ainsi en œuvre. Nous brossons chacun un côté du poon's qui commençe a trembler de froid lui aussi. Malgrès son pelage chaud et doux , il ne peut résister a ce froid sec. Je m'active alors , Samuel aussi. Nous faisons de rapide mouvement circulaire sur sa robe puis en moin de 5 minutes , nous passons au bouchon , puis a la brosse douce. Samuel cure ensuite les postérieurs de Virgule pendant que moi , je peigne sa crinière , demélant d'abord les gros nœuds a l'aide de mes doigts puis utilisant après , pour onduler et enlever les derniers petits nœuds , la brosse a crins. Ensuite , je cure les antérieurs pendant que Sam' ,lui , peigne la queu. Je graisse ensuite les sabots de mon Etalon avant de m'éloigner et prendre le tapis. Je le positionne sur son dos. Samuel prend une assez grande lanière de cuir muni de trous. Il la passe autour du ventre de Virgule de sorte a maintenir le tapis a sa place. Après quelques minutes de positionnement , je vais chercher la couverture blanc immaculé puis l'apporte auprès des deux hommes. Je pose la couverture blanche neige sur le dos du poney et remarque avec émerveillement qu'elle est d'une : souple et de deux très chaude. «    Aujourd'hui , saut d'obstacle pour le bout de chou!Et toi ! Non ne t'inquiète pas tu ne m'aura pas comme coatch...   ». Puis , il regarda derrière moi. Je me retourna... Et merde...
Une femme en polo chic assortie avec son pantalon et tout le tralala fonçait vers nous. Ces cheveux étaient attachés en un chignon stric. Un frisson me parcourut … Oh my god une coincée allez me donner un cour... Là , elle se planta devant moi , me jugeant du regard. Elle soupira puis porta son regard sur le poney avant d'éclater de rire. Je serra les poings. Là , elle revint vers moi puis planta son regard dans le mien avant de me dire d'un ton autoritaire «   Bon. Moi je m'apelle Isidore. Isidore du Compté de Haute Chatellerie , je ne sais pas si tu connais. Comme tu semble vouloir faire un entrainement avec ce shetland , nous allons le faire. Ce n'est pas si mal finalement , tu travaillera ton assiete. Rendez vous au manège dans 2 minutes.  ». Je rêve. Isidore du truc purée. Elle est vraiment et ce fait vraiment passée pour une conne. Samuel pouffe de rire a mes côtés puis passe en vitesse le filet a Virgule qui ne c'est pas trop quoi en penser. Finalement , le garçon me donne les rênes en pouffant toujours autant. «   Dépêche toi , il ne reste plus que 1 minute ! Madame Truc de la Chààààààààtellerriieee t'attend ! Hahahah ! ». Sur ce je me dépêche. Tout de même il faut voir ce que valent ces cours. Mon portable vibre , c'est Sam , sur le message il est indiqué « Everyone has the right to have a chance, even her ». Oui promis , je lui donnerai une chance.