Box de Œil de Nuit

« Nous ♥ »

En rentrant chez moi, je fis rapidement mes devoirs puis je descendis. Je mangeai rapidement un morceau puis je partis pour le Haras de Pado, et le Domaine d'Éternel. En arrivant, je voulu m'occuper d'Oeil de Nuit, mon dernier poulain né, 6 mois plus tôt. Il était né en plein hiver, chose étrange pour un poulain. Il avait eu du mal à survivre, mais grâce à mes soins et à mon attention, il avait survécu et réussi à devenir un magnifique poulain, plein de vigueur et de force. Oeil de Nuit était le résultat de nombreuses heures d'attentes, de stress, de peur, mais aussi d'espérance, de joie et d'amour.

A la sellerie, je pris une brosse douce dans le matériel d'Oeil de Nuit, et je pris également un licol et une longe. Puis je me rendis au box du jeune poulain noir. Il m'accueillit avec un petit hennissement. Je souris et je le caressai après m'être accroupie devant lui. Il apprécia visiblement mes caresses. Je posai le licol à côté de moi, après avoir fermé la porte du box, puis je tendis la brosse douce au poulain noir. Sans crainte, il la sentit puis posa ses naseaux contre. Je posai la brosse sur son encolure et je la laissai glisser doucement. Comme Oeil de Nuit ne réagissait pas, je lui passai la brosse douce sur tout le corps. Il me laissa faire, curieux, et, quand je passai la brosse sur son dos, il étendit l'encolure, visiblement content. Je le caressai quand j'eus terminé, puis je posai la brosse. J'attrapai le licol et je le tendis au jeune poulain, pour qu'il fasse connaissance avec l'objet. Il le sentit, le poussa des naseaux et mit même un coup de tête dedans. A part se balancer un peu au pour de mes doigts, le licol ne bougea pas. Lorsque Oeil de Nuit s'en désintéressa, je posai doucement le licol sur son encolure et je caressai tout son corps avec. Le poulain me regarda avec intérêt, mais sans aucune crainte. Je le caressai, d'une main avec le licol, de l'autre avec la longe. Il ne disait rien, se contentant de me regarder avec un grand intérêt. Je posai la longe à côté de nous puis je lui passai le licol et j'attachai la boucle. Le poulain se contenta de secouer la tête dans tous les sens pendant une petite minute, puis, dès qu'il eut compris que le licol ne faisait pas mal, il se calma et me regarda, à nouveau curieux de savoir ce que j'allai faire. Je caressai le poulain noir puis j'attachai la longe au licol. Tranquille, il ne bougea pas. Enfin, jusqu'à ce que je me lève. Il se mit à gambader joyeusement autour de moi. Je rouvris la porte du box et nous traversâmes l'écurie pour nous rendre dans la cour. Oeil de Nuit gambadait joyeusement autour de moi, il trottinait et faisait une ou deux foulées de petit galop à l'occasion. Je souriais. Il était heureux de vivre et regardait partout autour de lui avec une curiosité non feinte. Je ne regrettai pas d'avoir tant lutté, tant espéré.

"Tu veux découvrir le monde, n'est-ce pas ? Partir à sa conquête..." fis-je au poulain en fixant l'horizon.

Un jour nous irions. Lorsqu'il serait débourrée, nous irions dans ces montagnes, faire une longue randonnée. Juste nous deux. Après l'avoir laissé gambader environ une bonne heure, je le reconduisis à son box et je lui retirai le licol. Je lui passai à nouveau la brosse, juste pour l'y habituer puis je lui fis un gros câlin. Puis je fis un bisou sur le bout de son nez et je laissai le poulain noir tranquille. Je fermai la porte du box derrière moi et je ramenai le licol, la longe et la brosse douce à la sellerie, où je les rangeai à leur place.

« On continue »

J'arrivai au box d'Oeil de Nuit, mon poulain noir. Tout juste âgé de 6 mois, il déjà était magnifique. Je rentrai dans son box et je fermai la porte derrière moi. Immédiatement, le jeune poulain s'intéressa à moi. Il m'examina plusieurs minutes. Je m'accroupis et il vînt me voir. Je le laissai me sentir sans bouger, puis je le caressai doucement.

"Salut mon beau ! Comment ça va ?" fis-je au poulain.

Il mordilla gentiment la manche de mon t-shirt, ce qui me fit sourire. Je le caressai puis je posai le sac de pansage d'Oeil de Nuit ainsi que son licol et sa longe par terre, à côté de moi. Le poulain noir me regarda curieusement puis sentit le sac et le licol tour à tour. Je le laissai faire avec patience, examinant ses mouvements et ses réactions. Finalement, il s'en désintéressa. Je me mis à tourner autour de lui, en passant la main sur tout son corps pour l'habituer au toucher et à la manipulation. Je laissai glisser ma main de son épaule droite jusqu'à son boulet puis je pris son antérieur, commençant ainsi à l'habituer à me donner les pieds. Avec bonne volonté, il se laissa faire mais il me regarda curieusement avec l'air de dire "Pourquoi tu fais ça ?". Je le félicitai puis je recommençai plusieurs fois, avec les quatre membres. Il se demandait pourquoi je faisais ça mais lorsqu'il eut compris, Oeil de Nuit me donna les pieds à la demande.

"Tu fais ça pour la récompense, je me trompe ?" fis-je au poulain noir en souriant.

Je le caressai longuement. Je sortis la brosse douce du sac de pansage. Je la lui tendis et il la sentit. Je la posai tout doucement sur son chanfrein. Il sursauta et recula précipitamment. Je la rassurai en lui parlant doucement. Heureusement, j'aperçus mon ami Louanges qui venait de passer son nez à travers les barreaux. Je le laissai me sentir puis je le caressai gentiment. Puis je passai la brosse douce sur son chanfrein. Oeil de Nuit observa mon geste et la réaction de Louanges, qui se contenta de s'ébrouer. Ce qui surpris le noiraud. Il s'approcha en hésitant un peu. Je lui tendis à nouveau la brosse. Son regard passa de la brosse à moi puis à Louanges. Je passai à nouveau la brosse douce sur le chanfrein de l'étalon alezan. Puis je la posai doucement sur celui du poulain. Il tressaillit mais ne bougea pas. Je le félicitai. Je passai tout doucement la brosse sur tout son corps, manière de l'y habituer. Il tressaillit plusieurs fois mais il ne bougea pas. Je pensai qu'il avait oublié la dernière fois que je lui avais passé la brosse. C'était comme si je reprennai tout au début. Je le caressai et je lui parlai pratiquement tout le temps. Quand j'eus terminé de le brosser, je rangeai la brosse et je pris le licol. Je le lui tendis et il le sentit plusieurs minutes. Je le passai doucement sur tout son corps. Il n'en avait pas peur, c'était un bon signe. Je le lui passai doucement. J'attachai la boucle avant qu'Oeil de Nuit ne se rende compte que je le lui avais passé. Il secoua fortement la tête avant de se mettre bouger comme un fou, à se cabrer et à ruer en secouant la tête dans tous les sens possibles. Je m'appuyai contre la porte et je le regardais faire, en souriant. Louanges aussi semblait particulièrement intéressé par les cabrioles de son jeune voisin. Quand il eut fini, il se mit à marcher tranquillement dans son box, toujours en secouant la tête par moment. Puis il me regarda d'un regard qui semblait dire "C'est quoi ça ? Pourquoi est-ce que tu me l'a mis ?". Lorsqu'il se fut calmé, j'attachai la longe au licol. Surpris, il s'immobilisa. Je le caressai puis je tirai très légèrement sur la longe. Il ne bougea pas. Je sortis du box, ne tenant plus la longe que par le bout. Comme je laissai la porte ouverte, la curiosité l'emporta et Oeil de Nuit sortit de lui même du box. Je le caressai et je le félicitai. Puis je me mis à marcher. Curieux, le poulain noir me suivit, sans s'occuper de la longe. Quand nous fûmes dans la cour, il commença à trotter à côté de moi mais, quand il me passa devant, je m'arrêtai. La longe se tendit et, quand Oeil de Nuit sentit une résistance, le jeune poulain stoppa net et tourna sa fine tête vers moi. Je tirai très doucement sur la longe, pour qu'il revienne vers moi. Dès qu'il fit un pas, je cédai immédiatement et je la félicitai. Je recommençai plusieurs fois. Au bout d'un moment, je me mis à marcher, exerçant une légère pression sur la longe pour qu'il me suive. Ce qu'il fit, ayant compris qu'il fallait suivre. Je le fis tourner plusieurs fois dans la cour, m'arrêtant et repartant plusieurs fois. Je changeai aussi souvent de direction. Finalement, quand il eut bien compris le truc, je le ramenai dans son box. Il quitta l'extérieur à regret mais me suivit. Je lui enlevai le licol et la longe et je lui donnai une carotte, en plusieurs morceaux. Il la mangea avec plaisir. Je lui fis un gros câlin, un bisou puis je le laissai tranquille, donnant au passage un morceau de carotte à Louages pour sa patience et son aide. Je fermai la porte avec soin derrière moi.

« Début du débourrage »

Après m'être occupée des deux chevaux de Rescue Me, Seïko et Doople, je me rendis au Domaine d'Éternel afin de commencer le débourrage d'Oeil de Nuit. Je saluai chacun de mes chevaux, passant dix minutes avec eux, puis je me rendis à la sellerie où je pris le matériel que j'allais utiliser pour notre séance. Puis je me rendis à son box, contente d'enfin commencer son débourrage. Le jeune étalon noir m'attendait, visiblement pressé de sortir.

"Allez mon grand, aujourd'hui, on va commencer ton débourrage. Il est grand temps. C'est une des étapes les plus importantes de ta vie. Aussi, j'ai besoin que tu sois coopératif. Tu peux faire ça ?" demandai-je à l'étalon.

Bien sûr qu'il pouvait le faire. Tout était possible à Oeil de Nuit. Je souris et j'entamai son pansage. Je l'étrillai, je le bouchonnai et je lui passai la brosse douce. Je démêlai sa longue crinière noire ainsi que sa queue soyeuse, avant de nettoyer ses yeux et ses naseaux à l'aide d'une éponge. Je terminai par le curage des pieds. Ensuite, je lui mis le licol, j'y fixai la longe, puis je récupérai le matériel et je me rendis au rond de longe.

_______________Rond de longe_________________

Après le début du débourrage, je rentrai Oeil de Nuit. Le jeune étalon se fichait comme d'une guigne de la selle sur son dos, des étriers pendants ou du mors dans sa bouche. Il était génial. Il s'était montré plus qu'exemplaire. Toute fière, je le débarrassais de la selle, du tapis de selle et du filet. Puis je l'étrillai, je le bouchonnai et je lui passai la brosse douce. Je démêlai à nouveau sa crinière et sa queue avec la brosse à crins puis je nettoyai ses yeux et ses naseaux avec une éponge. Je lui nettoyai également la commissure des lèvres. Je terminai par le curage de pieds. Après, je lui donnai une carotte et une pomme puis à la suite d'une demi-heure de câlins et de grattouilles, je le laissai tranquille. Je quittai le box en refermant la porte derrière moi, puis j'allai ranger le matériel dans la sellerie.

Aujourd'hui, j'avais terminé les épreuves écrites du bac blanc. Il ne me restait que les oraux le lundi et le mardi suivants, mais pour l'heure, je profitai de mes quelques minutes de tranquillité que j'avais, ce qui n'était pas arrivé depuis une bonne semaine. Depuis le retour des vacances en fait.
Sitôt rentrée, après goûter, je me rendis au Domaine d'Éternel, bien décidée à passer ces quelques heures en compagnie de mes chevaux adorés. Je décidai de m'occuper d'Oeil de Nuit, mon magnifique étalon noir ! Il était temps que mon démon noir sorte un peu, sinon, il allait devenir fou ! Je saluai chacun de mes chevaux, passant quelques minutes auprès de chacun. Puis j'allai à la sellerie et je récupérai le matériel d'Oeil de Nuit, avant de retourner à son box.
Je posai le matériel à côté du box (selle sur porte-selle, filet sur porte-filet, mallette de pansage par terre...) et je caressai la belle tête noire de l'étalon. Je grattouillai son étoile blanche avec affection.

"Alors mon beau, comment ça va ?" fis-je gentiment à l'étalon.

Il s'ébroua doucement avant de lécher ma paume. Je souris. Je tenais à ce cheval comme à la prunelle de mes yeux. J'ouvris la porte du box et j'y entrai, munie d'une étrille. J'étrillai les parties charnues du corps de l'étalon noir avec des mouvements circulaires. Oeil de Nuit s'immobilisa. Bien qu'il n'aimât pas l'étrille, il aimait que je m'occupe de lui alors il faisait des efforts. J'avais demandé à Brandon de le sortir au pré. Oeil de Nuit était tout couvert de boue séchée, hormis la tête, aussi noire que d'habitude. Je troquai mon étrille américaine contre un bouchon et je le passai sur tout son corps, insistant particulièrement sur les membres, sur lesquels je n'avais pas passé l'étrille. Oeil de Nuit, toujours aussi immobile, profita des soins. Je terminai de brosser sa robe avec une brosse douce, afin d'enlever les dernières saletés, un maximum de poussière, et de bien ordonner ses poils noirs brillants. Je troquai ensuite ma brosse douce contre une brosse à crins et, à l'aide de démêlant/lustrant, je défis chaque noeud du toupet, de la crinière et de la queue noires de l'étalon. Je lui nettoyai ensuite les yeux et les naseaux avec une éponge. Je terminai le pansage par le curage de pieds. Oeil de Nuit n'aimait pas ça, mais il avait bien compris que s'il se laissait faire, ce serait beaucoup plus vite terminé, donc il fut coopératif et me laissa prendre ses pieds sans problème. Je me saisis du filet de l'étalon et je rusai pour lui mettre le mors dans la bouche. Puis je passai la têtière par dessus les oreilles puis je passai le toupet par dessus le frontal, cachant ainsi le petit mors sur le frontal. J'attachai la sous gorge et la muserolle, puis je posai le tapis de selle bleu clair, l'amortisseur noir et la selle noire sur le dos du magnifique étalon noir. Je descendis la sangle puis je sanglai. Je me saisis de ma bombe et de mes gants, puis je me rendis à l'hippodrome avec mon étalon noir.

____________Hippodrome______________

Après notre séance à l'hippodrome, je ramenai Oeil de Nuit à son box. Mon bel étalon noir avait été génial, bien que très vif. Je caressai la belle encolure de l'étalon puis je remontai les étriers et je dessanglai, avant de retirer selle, amortisseur et tapis de selle. Puis je détachai la sous-gorge et la muserolle croisée, avant de retirer le filet. Je terminai par lui retirer les guêtres, les cloches et les protège-boulets. Oeil de Nuit tenta de fourrer ses naseaux dans ma main. Je le caressai avec l'autre et j'emmêlai mes doigts dans sa longue et soyeuse crinière. Je le caressai un moment puis j'entrepris de faire son pansage. Je l'étrillai, je le bouchonnai et je lui passai la brosse douce, vérifiant au passage s'il n'était pas blessé. Je lui curai et je lui graissai les pieds, puis je nettoyai ses yeux, ses naseaux et ses commissures des lèvres avec une éponge humide. Je terminai par le démêlage de sa crinière et de sa queue puis je sortis de son box. Je ramenai tout le matériel à la sellerie où je pris la couverture d'Oeil de Nuit. Je retournai à son box et je la posai sur son dos, avant d'attacher les sangles, afin que je jeune étalon ne prenne pas froid. Je lui donnai une pomme et une carotte, puis je restai une bonne demi-heure à le caresser et à lui parler. Je finis par m'en aller, devant rentrer chez moi.